CENTRALES NUCLÉAIRES : ARMES DE GUERRE

Depuis début mars 2022, la guerre fait rage en Ukraine, pays d’Europe orientale n’appartenant pas à l’union européenne. Comme beaucoup nous suivons avec vigilance la retransmission des attaques répétées et la guerre médiatique qui donne au conflit une aura si singulière. Bien entendu, notre solidarité va aux civils, otages de ce bras de fer entre pays voisins.

L’attaque de la centrale de Zaporijjia, en Ukraine, dénoncée comme un « mensonge orchestré par l’Ukraine » par l'ambassadeur russe à l'ONU tandis que la presse occidentale accuse la Russie des bombardements répétés, nous interroge sur l’utilisation des centrales nucléaires comme argument terroriste et possible outil stratégique et militaire.

Ce fait nous permet de réitérer notre volonté de mettre un stop à la prolifération des centrales nucléaires, comme voulue et accélérée par l’actuel président français. Les centrales sont une technologie à haut risque et les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima nous le rappellent quotidiennement.

En Europe, des États comme la Pologne, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie et la Turquie veulent construire de nouvelles centrales nucléaires depuis de nombreuses années. Pourquoi ? Parce qu'ils veulent eux aussi rejoindre le cercle des puissances nucléaires et posséder l'option de la bombe atomique comme instrument de pouvoir.

En tant que mouvement anti-nucléaire, nous voulons une sortie du nucléaire sur l’ensemble du territoire européen et dans le monde. Le gouvernement français doit s’engager au niveau européen en faveur d’une transition énergétique renouvelable. Les énergies renouvelables peuvent couvrir les besoins énergétiques en matière d’électricité, de chauffage et de transport dans le respect du climat et de l’environnement. Elles sont moins chères et ne constituent pas un danger irrémédiable pour la santé. Cela doit constituer le cœur de la nouvelle taxonomie européenne à partir de 2023.